Linux est devenu prépondérant dans le mode Internet : plus de 60 % des sites web dans le monde tournent sous Apache (système libre). Au niveau des systèmes locaux, Linux équipe entre 30% et 40% des serveurs d’entreprises, avec une implatation croissante dans les administrations publiques (secteur de très forte croissance de l’informatique libre).
Ce mouvement est amplifié par la caution apportée par de grands noms de l'informatique comme Netscape, IBM Intel, Compaq ou Oracle. La souplesse, la fiabilité et la robustesse face aux attaques virales des systèmes et logiciels "libres" ont convaincu, notamment au cours de l'année 2004 ou de nombreux "vers" Internet ont utilisés les failles Windows... Autres raisons et non des moindres : les coûts peu élevés, des licences gratuites, le choix libre du support technique, etc.
Pourquoi l'administration choisit-elle Linux ?
Pour une raison simple : l’informatique coûte cher à l’Etat et les postes (900 000 !) avec leurs licences sont à renouveler régulièrement ! L'enjeu financier est supérieur à 300 millions d'euros. Le gouvernement se tourne vers l’informatique libre pour réduire les coûts : «Le gouvernement français souhaite diviser par deux les coûts investis sur les logiciels informatiques. Pour cela il faut faire appel aux logiciels libres comme Linux, OpenOffice, Mozilla, Apache et ne veut plus recourir systématiquement à Microsoft qui doit redevenir une fournisseur de l’Etat parmi d’autres», soulignait en juin 2004 le Ministre Renaud Dutreil.
Cette orientation est commune à de nombreux pays. De grandes villes comme Munich ou Bergen (deuxième ville de Norvège) ont opté pour Linux. La municipalité de Paris se tourne vers les logiciels libres (Microsoft aurait proposé des rabais importants sans succès).
Si la raison financière prévaut, d'autres avantages sont trouvés à Linux, tels que la possibilité de travailler directement avec le code-source, la fiabilité su système, sa stabilité, le peu de failles présentes face aux attaques virales et aux "troyens", etc.